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 Stéréotypes aux Comores

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Chaque année, entre le mous de juin et le mois d’août, de nombreux Comoriens vivant en rentrent « au bled ». (c'est-à-dire au natal)
 
Le mouvement de ces hommes a engendré des stéréotypes d’individus selon qu’ils vivent à l’étranger, restent au ou sont de passage.
 
Le « Je viens »
 
C’est le Comoriens qui vit à l’étranger et vient passer ses « vacances » au .
« Vacances » est souvent un grand mot car en général il revient pour faire son grand mariage, assister à celui d’un proche, pour construire une maison ou encore démarrer ses propres affaires, en prévoyance d’un retour définitif !
 
Le « je viens » se reconnaît par son langage truffé de vocabulaire français, sa manière de s’habiller, de se comporter avec les gens, son goût et ses choix en matière de nourriture.
Sa monnaie est l’Euro, ses lieux préférés dans la capitale sont la Banque Internationale des , la Poste (où il a ses comptes d’épargne) et la douane (pour dédouaner ses affaires).
 
Le « Je Passe »
 
C’est l’étranger, le touriste (Comorien ou étranger) qui ne fais que passer. Il aime observer les gens et les maisons. Il est sensible aux petits objets exotiques. Il est rarement en costume et porte plutôt le jean ou les caleçons et les « t-shirt ».
Il ne reste pas longtemps. Juste le temps de dépenser son argent et repart.
 
Le « Je reste »
 
 Les « Je reste » sont tous ceux qui sont restés au , qui ne l’ont jamais quitté ou sont rentrés définitivement.
Certains le sont par résignation, ou faute d’avoir les moyens et/ou relations suffisants pour quitter le .
 
 
Ce texte est une adaptation d’un texte extrait d’une thèse soutenue en 2001 en ethnologie et intitulée « Ethnométhodologie de l’innovation et des transferts de technologie : de la théorie à l’intervention chez des artisans français et aux  »

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