néologismeTextes et médias sur la francophonie > néologisme Attention ! La Commission Générale de Terminologie et de Néologie veille et fait la chasse aux néologismes ! Cette page recense les articles dont les titres sont des néologismes porteurs d'une forte consonnance politique, péjorative le plus souvent (exemples: démocrature), ou au contraire laudative (Flexicurité). Les expressions concernant un concept dont la réalité est fortement discutée sont également listées (arabisation, jeunisme, hamastan etc.). Les néologismes de nature politique sont destinés à faire passer un point de vue et diffuser une idéologie. Les titres des articles regroupés ici sont donc, par essence, non-neutres et généralement d'un usage controversé et discuté.
On désigne ainsi tout néologisme qui est créé pour nommer un nouvel objet (l’ordinateur, le baladeur, etc.) ou un nouveau concept (se loguer, l’éditique, la cohabitation, etc.). L’évolution des techniques et des sciences nécessite chaque jour la création de nouvelles dénominations. La prédominance de la langue anglo-américaine dans ces domaines favorise le néologisme d'emprunr. Cependant des commissions de terminologie tant en France que dans les autres pays francophones tentent de proposer un équivalent répondant aux règles de formation du français. Ces propositions connaissent plus ou moins de succès. Par ailleurs, si la production de néologismes « objectifs » est très importante (le répertoire de la Délégation générale à la langue française en compte près de 3 000), la plupart d’entre eux restent utilisés uniquement par les spécialistes. Seuls quelques-uns de ces mots nouveaux s’introduisent dans le langage courant et sont enregistrés dans les dictionnaires de langue lors de nouvelles mises à jour.
Les néologismes « subjectifs » sont des créations produites en général dans un but stylistique. Ces néologismes relèvent de la connotation et produisent chez le lecteur des effets attendus par l’auteur (effets de surprise, de provocation, volonté d’atteindre la sensibilité du lecteur, etc.) Ainsi Henri Michaux tout comme de nombreux poètes et écrivains (Alfred Jarry, Boris Vian) aime à créer des mots qui l’éloignent du langage ordinaire. Dans son poème « le Grand Combat », il invente ainsi tout un lexique guerrier lié à l'usage d'une arme blanche : emparouille, endosque, rague, roupète, pratèle, etc. Sauf cas exceptionnel (par exemple abracadabrantesque repris à Arthur Rimbaud par Jacques Chirac), les néologismes d'auteurs ont une vie limitée à leur emploi dans un ouvrage et n’entrent pas dans le lexique.
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